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La vie doit continuer... [PV Kristian Watson]

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Message par Hermione J. Granger Sam 14 Fév - 16:25

"Plus la résistance a été longue, plus puissante alors est la voix de l'amour." - La Femme de trente ans (1834) - Honoré de Balzac



Poudlard, septembre 1998...

Nous étions le lendemain du banquet et de la cérémonie - une tradition millénaire qui avait vu les nés-moldus réintégrer la société sorcière, notamment Hermione toute oréolée de son statut d'héroïne de la Nation et de meilleure-amie de l'Elu. Il ne s'était pas passé un jour sans que la Gazette du sorcier ne parle du rôle jouer par Harry, Ron et Hermione dans la destruction de Lord Voldemort, sans que la population ne réclame à corps et à cri de voir chacun des résistants être récompensés et leurs ennemis châtier à leur juste valeur.

Hermione était entrée la dernière dans la grande-salle, vêtue de son uniforme de Poudlard, orné du blason de Gryffondor et de son insigne de Préfete-en-chef, comme si tout cela n'avait été qu'un cauchemar. Accompagnée de Neville Londubat - son ami et Préfet-en-chef - ils s'étaient frayés un chemin en direction de ces tables où les professeurs, les fantômes et toutes les maisons - en dehors de celle de Serpentard et du baron sanglant - les accueillirent sous un tonnerre de sifflets et d'applaudissements.

La grande-salle fut le premier endroit à avoir été reconstruit, à avoir été ornée des fanions des 4 maisons placés en berne, dans un soucis de deuil. Hermione et Neville parurent gênés et intimidés par tant de reconnaissance et d'attention ; l'un étant reconnu pour s'être opposé à Lord Voldemort et avoir détruit son serpent ; l'autre parce qu'elle avait apportée à Harry Potter une aide si précieuse afin de détruire les horcruxes et leur pire ennemi - en sacrifiant tout ce qu'elle avait - qu'elle était considérée comme le cerveau de cet étonnant trio.

Seulement, la jeune femme de bientôt dix neuf ans éprouvait de grandes difficultés avec cette célébrité grandissante, cette pluie de compliments et d'attention qu'elle recevait de la part des gens, de la Gazette du sorcier, jusqu'au gouvernement provisoire. Lors d'interviews, elle n'avait eu de cesse de souligner l'importance de l'Armée de Dumbledore, de l'aide que leur trio avait reçu et sans qui ils n'auraient jamais pu accomplir leur mission, mais aussi de la profonde tristesse et colère qu'elle ressentait lorsqu'elle imaginait le bilan des pertes et du nombre d'individus ayant été conduit à la mort à cause de leurs différences.

La grande-salle était l'endroit où elle avait vu les corps sans vie de Remus et Tonks, de Fred, de Colin Crivey, de Lavande Brown, de toutes ces personnes qui avaient fait partie de sa vie. Cela semblait si étrange, surréaliste, de faire ainsi son retour dans un endroit dont elle avait été exclue et pour lequel elle n'éprouvait plus une aussi grande admiration que par le passé. Désormais, Poudlard n'était plus ce lieu magique qui avait bercé son enfance, son innocence, comme le lieu d'un conte de fées qu'elle aurait vécu pour de vrai. Tout n'était plus que gravité, inquiétude et malaise. Une étrange impression...

Basculer ainsi dans le monde des adultes en plein coeur d'une guerre dont ils avaient été certains des principaux acteurs l'avait rendu plus paranoïaque, plus préoccupée par son avenir et quelque part aussi peu sûre d'elle-même. Pourtant, le Ministre Shakelbolt lui avait proposé un poste au Ministère, celui qu'elle voulait, mais la lionne avait préférée décliner poliment la proposition afin de retourner à Poudlard pour obtenir ses ASPICS, pour prendre du recul face à tout cela et décider de ce qu'elle ferait ensuite. Devait-elle devenir Auror, avocate ou fonctionnaire au département de contrôle et de régulation des créatures magiques ? Comment ferait-elle pour améliorer la condition de vie des elfes de maison et de toutes celles et ceux qui avaient souffert ?

En attendant, Minerva Macgonagall et Filius Flitwick avaient été nommés à la tête de l'école. Horace Slughorn avait repris son poste de Maître des potions et de Directeur de Serpentard. Seul le poste de professeur de défense contre les forces du Mal semblait toujours vacant. En attendant, c'était à Harry que l'on avait confié cette responsabilité, lui qui était pressenti pour remplacer l'ancien Directeur du bureau des Aurors dans ses fonctions. Ron avait proposé à son frère de l'aider dans la boutique de farces et attrapes tandis que Ginny et Luna avaient fait le choix d'achever leurs études ; l'une ayant pour ambition d'intégrer une équipe de quidditch professionnelle et l'autre de devenir Magizoologue.

La majeure partie de Poudlard était inaccessible et en reconstruction. La vie au château n'était pas simple, mais il fallait faire avec. Les elfes de maison avaient accepté de retourner aux fourneaux, à condition que le gouvernement fasse quelque-chose pour eux, parce qu'ils s'étaient battus pour leurs anciens Maîtres, pour Harry. Hermione aurait précisée qu'ils s'étaient battus pour plus que cela d'ailleurs. Elle n'avait pas oublié Dobby, son héroïsme, la condition de ses semblables. Cela faisait partie de ses priorités. Mais si effectivement les Serpentards étaient en position de faiblesse, s'ils étaient obligés de faire profil bas compte tenu de leur absence de participation à l'ultime bataille, Hermione se demandait comment faire évoluer les mentalités sans nécessairement leur faire payer au centuple leur comportement.

Les escaliers du grand hall furent réparés ainsi que les salles-communes, en priorité, par le biais de la magie, même si Rusard pouvait se faire des cheveux blancs face à l'ampleur de la tâche qu'il lui restait à accomplir. Et pourtant, Hermione songeait aussi à lui, aux cracmols en règle générale. Parce que si les gens allaient sans aucun doute se venger d'une manière ou d'une autre, si les Serpentard seraient stigmatisés, la jeune femme pensait qu'il faudrait tirer des leçons de ce conflit et faire en sorte de sortir le monde magie de cet obscurantisme dans lequel ils se trouvaient depuis bien trop longtemps. L'envie la brûlait de rejoindre le Ministère, malgré tout, mais il fallait qu'elle obtienne ses ASPICS. Certains aurait précisés qu'elle n'en avait pas besoin, tant son intelligence et son savoir écrasait toute concurrence.

Après sa journée de cours, en l'absence de Harry et Ron qui n'avaient pas cru utile de revenir à Poudlard afin d'achever leurs études, Hermione avait rejoint la salle-commune des Gryffondor afin de ranger ses affaires et s'installer sur le canapé, au coin du feu, pour lire un ouvrage particulièrement intéressant sur l'occlumancie ; un domaine de la magie noire, réglementé par le Ministère, mais qu'elle comptait apprendre d'une manière ou d'une autre afin de se protéger et acquérir une résistance supplémentaire aux intrusions et influences. Son seul problème était de dénicher un professeur, un bon professeur, quelqu'un vis-à-vis duquel elle aurait toute confiance. D'ordinaire, cet aspect de la magie aurait été interdite à une élève de son âge - surtout que l'on ignorait qu'elle possédait un ouvrage portant sur de la magie très noire, le seul livre parlant de la façon de créer un horcruxe et de s'en débarrasser - mais Minerva avait toute confiance en elle.

Alors qu'elle lisait son ouvrage avec passion et assiduité, sans prêter attention aux allées et venues des élèves, personne n'ignorait qu'elle était désormais la petite-amie du célèbre Ronald Weasley. Oh bien-sûr, elle connaissait Kristian Watson - un élève ayant appartenu à l'A.D. et s'étant battu avec eux lors de l'ultime bataille - , mais en dehors de cela, elle ne savait pas grand chose à son sujet. Il s'était battu et elle imaginait qu'il avait sans doute perdu des êtres chers, comme beaucoup. Elle avait accompli son rôle de Préfete-en-chef à merveilles, sous le regard ébahi des premières années qui n'osaient pas l'interroger sur la manière dont elle avait aidé l'Elu à se débarrasser du Seigneur des ténèbres. Après tout, il était de notoriété publique qu'elle avait démoli plus d'un mangemort et pas des moindres pour que beaucoup voit en elle une future Auror.

D'ordinaire, Hermione parlait peu aux élèves, en dehors de ses proches. Elle préférait s'enfermer dans ses lectures, dans ses études, puisqu'elle n'avait pas l'art et la manière de se faire des ami(e)s. Et puis, comme elle intimidait pas mal de monde, la plupart renonçait à venir vers elle, ne serais-ce que pour assouvir une curiosité, devenir son ami ou simplement pour dire aux autres qu'ils avaient eu la chance de pouvoir lui adresser la parole. Alors finalement, lorsque Kristian donna le mot de passe au portrait de la grosse dame et qu'il pénétra dans la salle-commune, Hermione n'eut pour lui qu'un intérêt commun : elle avait relevée la tête afin de connaître l'identité du nouvel arrivant, elle lui avait souri et souhaité le bonjour avant, tout compte fait, de se replonger dans sa lecture, sans demander son reste...
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Message par Killian Mar 24 Fév - 5:43

Cette année avait vraiment été dur pour le jeune homme. Il avait perdu son père, brigadier magique. Son père les avaient protégé, c'était son dernière acte avant d'être tué par des hommes de main du Mage Noir ne soit détruit par l'élu : Harry Potter.

Le jeune homme avait du protéger sa mère et sa sœur âgée de 13 ans. Son père c'était sacrifier alors que des rafleurs étaient venu chercher sa famille. La bataille avait fait exploser une parti de la maison. Kristian avait assisté à cela du coin de la rue. Dès lors, ils avaient vécu en nomade, n'utilisent la magie que pour survivre. Grâce à son père, Kristian avait récupérer la tente magique acheter pour la coupe du monde de Quidditch. Elle avait été un peu animé par les partisans de Vous-Savez-Qui, mais avait été réparé par Kristian et son père, même si elle fuyait un peu par moment. Elle comportait 5 pièces, la cuisine, le salon, la salle de bain, et deux chambres. Pendant longtemps ils vécurent dans le silence, s'adressant que des sourires parfois gêner. Puis Kristian, alors parti chercher de la nourriture, entendit des voix familière par une fenêtre. Des anciens élèves avaient monté une radio magique pirate. A la fin de l'émission, Kristian reteint le prochain mot de passe et partit chercher ce s'il avait besoin avec les maigre argent qu'il restait à sa mère. Heureusement, la petite épicerie n'était pas bien chère, ce qui permit au jeune homme de ramener suffisamment de vivre pour au moins trois jours.

Arrivé à leur tente, Kristian fouilla pour retrouver la vieille radio poussiéreuse grise d'on le plastic commençait à jaunir.
Elle était dans un sale état... Mais étant bon magicien, Kristian lança un sort et elle se remi à marcher comme si elle était neuve.

Ce soir la, ce fut raviolis en écoutant une chanteuse à la voix criard chanter son amour pour un amant parti.

« - Avec cette voix, pas étonnant qu'il soit parti ! Bon sang, mais elle ne peut pas la fermé ! On dirait qu’on torture un chat sur un violon ! » Dit sa mère en changent de fréquence.

Maintenant, on avait droit à l’information moldu. Les disparitions allaient de bon train... Elle changea encore une fois la radio pour tomber sur une radio qui passait les derniers morceaux à la mode.

C'était sa petite sœur qui allait être contente...

Un beau soir, alors qu'ils écoutaient la radio magique, Kristian avait été mit au courant qu'une résistance commençait a ce mettre en place et qu’une guerre était imminente dans l'école Poudlard, la célèbre école ou Albus Dumbledore avait trouvé la mort, tué par le traitre Rogue, l'ancien Professeur des Potion.

Kristian avait évidemment prit la décision d'y aller. Il avait volé assez de la nourriture pour plus une semaine, avait ensorcelée les robinets pour avoir de l'eau sans sortir, avait lancé une sort de feu éternel dans l'horrible cheminée bleu et avait tellement lancé de sortilège sur le tour de la tente que personne ne saurait jamais qu'elles étaient là.
Kristian avait dit au-revoir à sa mère et à sa sœur qui pleurait de le voir partir vers une possible mort. Mais comme le leur avait répété Kristian plus d'une centaine de fois " Tout va se jouer la bas, je dois aller les aider". Puis fit un baiser sur le font de sa sœur et sur la joue de sa mère et parti en réprimant un sanglot.

Il avait transplanté, comme il l'avait très souvent fait avec sa famille. Il était maintenant a 2 kilomètres de Pré-Au-Lard pour ne pas faire retentir les alarmes, comme l'avait suggère la voix à la radio. Il devait maintenant trouver la bonne maison pour ce rendre dans l'école, déjà bien garder au temps du professeur Dumbledore. Il trouva la maison d'Alberfoth, le frère d'Albus. Cette découverte le laissa sans voix un instant avant de pouvoir recommencer à parler. Alberfoth lui indiqua qu'il n'était pas le seul a devoir venir mais qu'il n'avait pas été annoncé. Kristian le mit au courant du "comment " il avait été mit au courant et du " pourquoi " il voulait se battre. Alberfoth n'avait pas retrouvé quoi en dire. Il avait été autorisé à passer le portrait d'une jeune fille en robe bleu pour arriver dans une salle ressemblant plutôt à un dortoir ou étaient rassemblés beaucoup d'élèves. Kristian s'aperçut tout de suite qu'aucun n'avait pas une plaie sur le visage... Avait-il raté l’attaque ? Non, sinon les élèves ne serait pas la... Bien vite on lui expliqua la situation, Lord Voldemort était au porte de Poudlard et que l'école était entrain de ce révéler de contre le mage noir qui avait instauré des règles terriblement cruel et inhumain. Et enfin, le pourquoi de la rébellion : Harry Potter était revenu à Poudlard pour détruit une fois pour toute le mage noir.

Le Coeur du jeune homme battait fort. Il allait bientôt être l'heure... Des membres de l'Ordre du Phénix apparurent par le même portrait de la jeune fille en robe. Tout le monde sorti de la salle pour ce rendre dans la grande salle. Cela lui faisait bizarre d'être revenu entre ses murs... Il y régnait un froid mordant. Comme si le château avait perdu son âme de bonne école, sa chaleur, pour devenir une usine dédier aux mal fait, formant des jeunes esprits a tué et a torturé...

Kristian arriva dans la grande salle en même temps que les membres de l’ordre du Phénix, le tient pourtant déjà blanc du Professeur Rogue perdit le peux de contenance qui lui restait. Le nouveau directeur voulu jeter un sort au jeune homme devant mais avant que la moindre étincelle sort de sa baguette, le Professeur McGonagall attaqua le directeur qui s’enfuit en brisant la fenêtre derrière lui.

« - Lâche ! » Hurla le professeur de métamorphose.

Quelque instant plus tard, l’atmosphère de la grande salle devin lourd, oppressante. Comme si un malheur allait s’abattre sur eux. Quelques filles commençaient à hurlé, ce bouchant les oreilles comme si elle entendait quelque chose qui leur faisait atrocement peur. Quelque seconde plus tard la voix de Lord Voldemort résonna alors dans la grande salle bondée.

« - Je sais que beaucoup d’entre vous voudrons combattre. Certain penserons, peut être, que c’est une décision sage. Mais c’est de la folie. Livrez-moi Harry Potter et il ne vous sera fait aucun mal à personne. Livrez-moi Harry Potter et je quitterais l’école en la laissant intacte. Livrez-moi Harry Potter et vous serez récompensé. Je vous donne une heure »

Un grand silence s’en suivit, tout le monde resta comme figé, a réfléchir sur quoi faire. Quand une jeune Serpentard s’écria qu’il fallait attraper le jeune Potter et le donne au Mage noir, comme il avait été demandé.

Tout le monde s’interposa entre Potter et les Serpentard qui avaient déjà choisis leur clan. Kristian s’était lui aussi, mis devant Harry, le dépassant d’une bonne dizaine de centimètre.

La défense s’organisait à Poudlard. L’école ne serait pas prit sans que ceux qui y habite ce battent.

Kristian avait rejoins l’Ordre du Phénix qui jetaient des sorts de protection sur le château. Cela n’allait pas arrêter le Mage Noir, mais au moins ça allait le retenir un peu. Il fallait du temps, et c’était précisément ce qu’ils essayaient de gagner. Les armures, statues et gargouilles s’étaient animées, suite a un sort du Professeur McGonagall, pour protégé aussi longtemps que possible le château.

Le stresse et l’excitation gagnait le jeune homme qui passait en revu tout les sort qu’il connaissait. Quand un grand boom le fit sursauter. Il regarda en l’air et vit des boulles de couleurs s’écrasé sur le bouclier magique qui entourait l’école. Le siège avait commencé. Plus possible de fuir. Ils mourront peut être ici pour sauvé leur liberté. Combien de temps le bouclier allait –il résisté ? Kristian se réfugia dans le grand hall. Savourant ses possibles derniers moments, en regardant les dalles blanches du sol. Puis un grand bruit et un souffle lui fit monter un frisson dans le dos. La barrière magique était tombée. Que le combat commence … Il resta planté au milieu du couloir comme si tout avait été figé. Puis des grand bruit d’explosion ce firent entendre. Des gerbes de couleur fusaient de tout les cotés. Puis, un nuage noir apparut devant lui, et essaya de lui envoyer une boulle de lumière verte. Kristian sauta à terre et jeta le premier sort qui lui passa par la tête. Un gerbe d’étincelle rouge sorti en trombe de sa baguette pour aller s’écrasé au dessus du Mangemort. Celui si rit sur le moment mais une pierre grosse comme une chaise lui dégringola dessus. Recouvert de poussière, Kristian se dit qu’il avait peut être bien un ange gardien. Tout allait vite, les couleurs défilaient de partout. Le jeune sorcier jeta tout un tas de sort dans des directions aléatoire. Il ne savait pas si ses sorts avait touché quelqu’un ou si c’était juste un combattent qui avait succombé au duel contre son adversaire. Kristian se jeta dans la batille. Voyant une jeune étudiante se battre contre un homme presque deux fois plus grand qu’elle. Elle semblait être en mauvaise posture… Kristian s’invita au duel et aida la jeune femme. Cet homme était bien fort, trop pour eux, Kristian devait trouver une solution si il ne voulait pas mourir aussi vite ! Il vit un pant de mur prêt à s’éboulé. Il jeta un sort qui heurta le pilier déjà fragilisé. Au moment ou la pierre allait tomber sur le Mangemort, celui si disparut dans un nuage de fumé noir pour apparaitre presque derrière eux. Kristian réagie immédiatement, presque instinctivement. L’éclaire rouge heurta leur agresseur au torse et l’encastra dans mur derrière lui. Du sang leur gicla dessus, Kristian en était recouvert. Il recommença a jeter des sort au petit bonheur la chance quand soudain, la même atmosphère pesant se fit sentir.

« - Vous avez combattu vaillamment, mais en vint. Je ne souhaite pas ça, chaque goute verser d’un sang de sorcier coulé est un terrible gâchis. J’ordonne a mes force de se retiré immédiatement, en leur absence, occuper vous de vous mort avec dignité. Harry Potter, c’est a toi que je m’adresse maintenant. Cette nuit, tu as laissé tes amis mourir à ta place au lieu de m’affronté toi-même. Il n’y a pas de plus grand déshonneur. Rejoins moi dans la forêt interdite et fait face à ton destin. Si tu ne viens pas, je tuerai jusqu’au dernier homme, jusqu'à la dernière femme, jusqu’au dernière enfant qui aura essayé de te caché de moi »

En quelque instant, tout les Mangemorts étaient parti. Il ne restait plus que les cadavres de personne qu’ils avaient connu. Kristian aida un élève a soulevé un garçon avec qui il avait parlé Quidditch, au stade. Il était de Poufsouffle… puis une jeune femme qui avait l’air de s’être endormit en plein combat. Elle semblait tellement calme, tellement paisible. Qu’il faisait encore plus mal de savoir qu’elle ne rouvrirait plus jamais les yeux.

Ils la déposaient dans la grande salle, à coté de bon nombre de ses camarades de classe. Le jeune homme sorti prendre l’air quelques minutes quand une visions lui déchira le cœur.

Anna Allen, sa première petit amie était couché sur un tas de grava, les yeux grand ouvert. Un filet de sang coulait des lèvres. Il était resté très ami avec ses petites amies. Anna était une gentille fille, douée en classe, voulant toujours aidé les autres. Ils s’étaient véritablement connus alors qu’il avait des difficultés sur un devoir d’histoire de la magie.

Le jeune garçon se précipita au près de sont amie, la prenant par les épaules pour la séré contre lui. Elle avait encore la peau chaude. Du sang coulait de l’arrière de son crane, tachant encore plus le jeune garçon déjà pas très propre. Il resta la à la séré contre lui. Elle était devenue comme sa petite sœur, elle avait deux semaines de moins que lui. Il aimait bien la taquiné la dessus… Personne n’avait apparemment remarqué leur absence… Kristian prit enfin la décision de la ramener à l’intérieur. Il la posa sur ses épaules, la tenant par les bras. Penché en avant sous le poids du corps mort. Kristian se raya un chemin jusqu'à la grande salle. A l’entré de la pièce, une personne voulu lui venir en aide, mais il refusa, il voulait s’en chargé seul. Il trouva un coin, près d’une cheminé sans buche. Il fit apparaitre des flammes bleu dans la cheminé pour avoir un peu de chaleur. Un cri résonna dehors, ce qui sorti Kristian de ses pensés. Il n’avait pas pleuré, il n’arrivait pas. Quelque minutes plus tard, de grande explosion le fit se redressé. Il y en eu une autre, et encore une autre. Le combat avait recommencé. Au moment on il se tourna vers la porte pour voir ce qu’il se passait. Une foule jetant des gerbes de couleurs entre dans la salle. Kristian s’élança aussitôt vers les Mangemorts jetant tout les sorts qu’il avait à l’esprit. Tout ce passa très vite. Puis, le grand silence. Il regarda autour de lui. Le jeune homme se trouvait au milieu de ce qui restait du hall. Il voyait Harry à genoux au milieu de la grande salle. Et surtout, Lord Voldemort, couché au sol : mort.

A cette instant, il ne ressenti rien, aucun bien être, aucune joie. Le Mage Noir était mort, oui. Mais qui ramènerait son père ? Anna ? Et tous les autres… Lord Voldemort étant mort, cela ne recommencera pas. C’était déjà cela. Tout était a reconstruire, des lois à abolir, une confiance à retrouvé, une vie à essayer de refaire malgré le manque et a continué.


Kristian était revenu à Poudlard, il avait eu l’autorisation d’y revenir pour faire sa septième et dernière année. Il voulait avoir ses diplômes. On lui avait proposé un poste au ministère, mais il avait décliné l’offre, les diplômes était important.

Le jeune homme était dans les escalés du septième étage, la ou le portraire de la grosse dame bouchait l’entré de la salle commune des Gryffondors. Il dit le mot de passe et entra comme il l’avait fait les 6 autres années. C’était dur de ce remettre a une vie aussi normal, quand on avait passé autant de temps a volé de la nourriture pour vivre, changeant d’endroit tout les jours. Il entra dans la salle rouge et or qui lui avait tant manqué. Elle avait été refaite, la moitié du château avait été détruit… certaine parti du château était toujours interdite. Des créatures avait établie domicile dans les ruines et c’était dure de les délogés.

Hermione était assise dans les bons vieux fauteuils rouge si confortable. Elle lisait un livre, comme toujours. Elle lui avait adressé un « Bonjour » avec une sourire auquel Kristian répondit avec joyeuseté en lui adressant un sourire qui ce voulait chaleureux. Il ne savait pas si il devait s’assoir a coté d’elle et engagé la conversation, ou la laisser livre sont livre tranquillement … Son choix était vite fait, il avait besoin de parlé.

« - Hermione, puis-je te posé une question s’il te plait, si cela ne te dérange pas ? » Demanda Kristian en s’asseyant sur le canapé. « Cela ne te fait pas bizarre d’être ici, après cette année ? » Il commença a joué avec une mèche de ses cheveux longs. « D’après ce que j’ai compris, tu as aussi passé du temps dans à vivre dans une tente… Comment tu vas faire pour ta famille ? Ils vont bien au moins ? Vraiment désolé si je t’embête avec tout ses questions, surtout que tu as du en avoir beaucoup je suppose… » Kristian était nerveux, cela faisait un an qu’il ne parlait qu’a sa mère et sa sœur, et surtout pour leur donner des ordres. Il avait perdu un peu de savoir faire sociale … « Cela ta fait quoi quand tu as vu que Lord Voldemort était belle et bien mort ? » Kristian se laissa tomber au fond du fauteuil l’air pensif. « Par moment j’ai l’impression que ce n’était qu’un cauchemar, que je suis réveiller dans mon lit en haut tout a l’heure… »

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Message par Hermione J. Granger Jeu 26 Fév - 15:28

"On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie." - Brassa

N'importe qui aurait pu abandonner Harry face à son destin, céder face aux difficultés, aux conditions de vie déplorables ou à cause de la peur. Hermione s'était battu par sens du devoir, par patriotisme, avec grand courage. Elle avait sacrifiée toute sa vie, les êtres qui comptaient le plus afin d'accomplir un acte d'Amour, pour aider un ami sur lequel reposait depuis trop longtemps et bien malgré lui toutes leurs valeurs et le poids du monde. Sans aide, Harry, Ron et Hermione n'auraient jamais réussi à vaincre le Seigneur des Ténèbres, à échapper à ces instants critiques où ils furent en danger de mort, sur le point de compromettre bien malgré eux les espoirs de tout un peuple.

Sans doute s'en trouvera t-il pour dénigrer leur courage, leur force morale, leur solide amitié et leur appartenance à la Résistance. Peut-être critiqueraient-ils leurs choix, leurs erreurs, le fait d'avoir attiré sur eux le malheur, la honte ou la déchéance sociale. Dans un conflit armé, il était difficile - voire impossible - de rester neutre sans être à la merci des deux camps en affrontement, surtout si l'un d'eux ne respectaient rien. La haine et la désolation c'étaient abattus sur le monde magique. Tout était à reconstruire, même les esprits, mais ce que venaient d'accomplir nos trois héros et leurs compagnons semblaient avoir été prémédité depuis des années, avoir servi un plan d'ensemble visant à abattre quelqu'un, à s'opposer au Mal dans sa forme absolue.

Aucun d'eux n'avait imaginé l'ampleur de la difficulté, ce qu'il adviendrait d'eux. Hermione avait choisi de modifier la mémoire de ses parents, de les convaincre de rejoindre l'Australie - pays où ils rêvaient de s'installer. Elle avait comploté contre eux, faisant disparaître la moindre trace de leur existence - de son existence - avant de s'engager dans une bataille dont la décision d'y participer avait été prise depuis des années. Ils avaient eu le choix, même lorsque leurs forces semblaient les abandonner. Une étrange force les liaient les uns aux autres : la loyauté, l'intégrité, le don de soi, l'Amour ; ces choses que l'on dénigrait et que l'on opposait à l'égoïsme, la duplicité, la valeur de l'argent et à la haine. Bien-sûr qu'ils avaient eu peur - tout le monde avait eu peur.

Désormais, on attendait du trio magique monde et merveilles. Ron se sentait toujours désireux de devenir Auror, mais il ne s'estimait pas capable d'assumer cette fonction. Il ne croyait pas assez en lui et en ses capacités. Peut-être se sentirait-il plus à l'aise comme gérant de la boutique de farces et attrapes avec Georges ? On voyait Harry comme un grand sorcier, le sauveur du monde, comme l'Elu ayant débarrassé le Royaume-Uni d'une grave menace. Kingsley s'était présenté comme le digne successeur du professeur Dumbledore. Les gens semblaient lui accorder en grande majorité une confiance qui aurait fait rougir d'envie certains des dirigeants moldus les plus en vogue.

L'occlumancie était un domaine intéressant, mais Hermione sentait qu'elle aurait aussi à approfondir ses connaissances en matière de Droit s'il un espérait prochainement oeuvrer afin d'améliorer les conditions de vie des elfes de maison, des autres créatures magiques. Cela lui semblait être la première chose à faire, de s'attaquer à la re définition de ce que était un Être intelligent doué de raison, de la capacité de s'intégrer en société. Car il y avait eu tellement d'injustice au cours des derniers siècles, tant d'obscurantisme qu'il fallait changer cela afin de concourir à bâtir un monde meilleur, plus en harmonie avec la Nature, en luttant davantage contre la misère, le racisme, les discriminations et le manque d'éducation.

Cela semblait une nécessité au regard des événements, du prix énorme qu'ils avaient payé au nom de la Liberté, de la folie et de la barbarie. La responsabilité qui incomberait au gouvernement provisoire et à celui qui s'installerait ensuite ne devait pas consister seulement en l'amélioration de l'approvisionnement en ressources, à la relance de l'économie et à toutes ces choses très importantes, mais également à tout faire pour maintenir la Paix, pour combattre le crime et le Mal partout ou cela serait une obligation. Tant de choses pouvaient survenir dans les six prochains mois qu'il était difficile pour Hermione de rester sereine, d'accomplir ce choix qui voulait qu'elle obtienne ses ASPICS avant de rejoindre le Ministère, sans doute à un petit poste sans grande importance.

Aujourd'hui, ces proches étaient libres et encore en vie, mais il ne fallait pas oublier la disparition d'Alastor Maugrey, de Remus Lupin, de Tonks, de Colin Crivey, de Lavande Brown, de Fred Weasley, de Sirius Black, de Cédric Diggory, d'Albus Dumbledore, de Rufus Scrimgeour, de Dobby. Personne ne pourrait prétendre que la guerre l'avait épargné, pas même ceux appartenant à ces soit disant familles de sang-pur ou les Serpentard en règle générale. C'était aussi le cas de Kristian Watson. Que décideraient donc ses parents ? Revenir en Angleterre ou rester en Australie ? Allait-elle vivre chez les Weasley en attendant de terminer ses études et ensuite ? Emménager avec Ron quelque-part, si possible à la campagne, dans une charmante maison, près de celle de Harry ?

En attendant, c'était dans la salle-commune de Gryffondor qu'elle se trouvait. Etudier et faire ses devoirs afin d'obtenir de bons résultats - les meilleurs - restaient toujours un objectif pour elle, mais cela semblait bien étrange après avoir été exclue de l'école par la force des choses, après avoir vécu tant d'épreuves et de souffrance. L'occlumancie exigeait des qualités personnelles qu'elle possédait, mais l'ennui c'était de devoir consentir à un sacrifice, à lutter contre une douleur intense, à s'opposer à ce qui ressemblait à un viol mental, à un acte de torture psychique contre lequel elle devrait opposer bien plus que sa seule force physique ou son caractère, mais une réelle force morale. Plus elle lisait et plus il lui semblait évident qu'elle devrait souffrir pour s'endurcir et fermer son esprit.

La lionne avait adressé un sourire et ses salutations lorsqu'elle vit entrer l'un de ses camarades de maison. Il avait jugé bon d'engager la conversation, de se rapprocher d'elle, alors qu'elle venait de refermer son grimoire d'un geste ferme avant de soupirer, d'afficher un sourire un peu gêné et de déposer ses mains sur le frontispice de l'ouvrage occupant à l'heure actuelle son temps libre.

« - Hermione, puis-je te poser une question s’il te plaît, si cela ne te dérange pas ? »

Eh bien, elle se disait que c'était ce qu'il venait de faire, non ?

« Cela ne te fait pas bizarre d’être ici, après cette année ? » Il commença à jouer avec une mèche de ses cheveux longs.

Haussant les sourcils de stupéfaction, Hermione pensait que la réponse coulait de source, mais sans doute avait-il envie de partager cet étrange sentiment qui consistait à se croire en sécurité, mais menacé, à la maison et ailleurs à la fois. Baissant un peu les yeux et la tête en réfléchissant à une réponse, il continua :

« D’après ce que j’ai compris, tu as aussi passé du temps à vivre dans une tente… Comment tu vas faire pour ta famille ? Ils vont bien au moins ? Vraiment désolé si je t’embête avec toutes ces questions, surtout que tu as du en avoir beaucoup, je suppose… »

Elle eut un petit sourire amusé qui disparut bien vite pour laisser place à son sérieux habituel. Perplexe, la lionne avait été soulagée d'avoir retrouver ses parents, de leur avoir rendus leurs souvenirs, leur ancienne vie. Quelle surprise et quelle incompréhension cela avait-il été pour eux, de constater soudainement qu'ils se trouvaient dans le pays de leurs rêves après avoir vécu une année convaincus d'être quelqu'un d'autre et sans enfant.

Oh, évidemment, Hermione s'était montrée honteuse, très inquiète et les larmes aux yeux, cherchant à faire comprendre à ses parents ses motivations et à obtenir leur pardon. Elle pensait avoir agi pour les protéger, pour protéger Harry et leur mission. Et elle avait été bien puni, après avoir passé une année sans existence, sans savoir si elle survivrait, si sa famille ne passerait pas le reste de leur vie sans savoir qu'elle avait un jour était aimée par eux. Cela avait été si dur, la culpabilité si forte, qu'elle préférait taire cet épisode de sa vie.

- "J'en ai eu un certain nombre, oui...", fit-elle en souriant, d'un air amusé, en songeant au nombre d'interviews accordés ou sur liste d'attente, en provenance du monde entier.

Elle soupira afin de retrouver son sérieux. Il ne manquerait plus qu'on lui décerne l'Ordre de Merlin, tiens... Ce serait pire si l'on trouvait des figurines ou une statue à son effigie... Oh, non, il ne fallait surtout pas... Ce serait si gênant et flatteur qu'elle risquait de fondre en larmes et de passer pour une petite idiote. Il ne fallait pas que ça arrive, mais c'était un peu comme espérer que la Terre cessa de tourner !

Mais il fallait sans doute s'attendre à une Pottermania : des jeunes coiffés comme lui, ayant dessiné un éclair sur leur front et achetant des lunettes dont ils n'avaient pas besoin. Ce serait comme voir certains d'entre eux se teindre en roux, avec des tâches de rousseur afin de ressembler à son petit-ami ou à se coiffer comme elle pour lui ressembler ! Et puis, combien d'éditeurs oseraient la contacter afin qu'elle écrive leurs mémoires de guerre, hm ? Quand il s'agissait de faire de l'argent, on trouvait toujours une solution !

"Mes parents vont bien. Ils hésitent à rentrer en Angleterre. L'important, c'est qu'il comprenne ce qui m'a motivé, pourquoi j'ai préféré me battre en les éloignant le plus possible de moi. En attendant, je vis entre ici et chez les Weasley...", avoua t-elle avec gravité. "Ensuite, eh bien, je ne sais pas trop.", conclût-elle en soupirant.

La lionne aurait pu parler de la fierté et de la peur ressenti par ses parents, mais elle sentait que cela passerait mal en sachant combien de jeunes ne possédaient plus leurs parents pour les réconforter ou les voir grandir et bâtir une famille.

« Cela t'a fait quoi quand tu as vu que Lord Voldemort était bel et bien mort ? » Kristian se laissa tomber au fond du fauteuil l’air pensif. « Par moment j’ai l’impression que ce n’était qu’un cauchemar, que je me suis réveillé dans mon lit en haut tout à l’heure… »

- "Un profond soulagement...", fit-elle en soupirant, le visage fermé, n'osant pas trop révéler ce qu'elle avait ressenti. "... le sentiment d'avoir accompli quelque-chose qui semblait impossible et suicidaire... la joie de retrouver certains de mes proches..."

Elle aurait ajoutée que tuer n'était pas une bonne chose, mais comme Voldemort c'était enfoncé très loin dans les ténèbres au point d'acquérir une grande puissance, la seule solution avait été de l'éliminer. La lionne avait vu son corps, c'était approchée très près de sa dépouille avant qu'elle ne soit déplacée.  Elle n'avait éprouvé aucune pitié, juste un profond malaise, comme si elle faisait face à l'incarnation du Mal absolu. Elle se disait qu'il y avait des raisons pour expliquer ce déchaînement de violence, pourquoi il était devenu ainsi. Ce qui était certain, c'était que Hermione voulait poursuivre la lutte contre les forces du Mal, pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise.

" Que vas-tu faire à ta sortie de Poudlard ? As-tu encore de la famille, des amis à fréquenter, un peu d'argent ? Je veux rejoindre le Ministère. Seulement, je ne sais pas encore dans quel département ni à quel poste. Penses-tu que les mangemorts et les collaborateurs devraient être exécutés ou jugés pour leurs crimes ? Que penses-tu que nous devrions faire pour changer les choses dans le monde magique ?"

Eh bien, puisqu'il avait engagé la conversation, mieux valait rebondir et songer à des choses plus réjouissantes, non ? En tout cas, Hermione espérait - pour une fois - qu'on lui parle d'autre chose que de son héroïsme, de Harry ou de Voldemort. Le devoir de mémoire serait important, mais à l'heure actuelle, la jolie brunette préférait se vider un peu l'esprit pour songer à autre chose qu'à de mauvais souvenirs, comme sa torture subie par Bellatrix Lestrange...

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Message par Killian Sam 8 Oct - 2:43

"Mes parents vont bien. Ils hésitent à rentrer en Angleterre. L'important, c'est qu'il comprenne ce qui m'a motivé, pourquoi j'ai préféré me battre en les éloignant le plus possible de moi. En attendant, je vis entre ici et chez les Weasley...", avoua t-elle avec gravité. "Ensuite, eh bien, je ne sais pas trop.", conclût-elle en soupirant.

Kristian sourit, heureux qu’elle n’ait perdu personne. Il hésita un instant, jouant avec ses pouces lentement, comme si on avait mis une vidéo sur ralenti pour voir un détail qui échappait à notre attention. Il semblait tendu, mal à l’aise. Il n’avait encore pas parlé de se qui s’était passé pour lui et sa famille.

- « Je suis content pour toi qu’ils n’aient rien eu… » dit il avec un sourire. « Je suis sur qu’ils comprendront. On a fait ce qu’il fallait.»

« Cela t'a fait quoi quand tu as vu que Lord Voldemort était bel et bien mort ? » Kristian s'enfonça au fond du fauteuil l’air pensif. « Par moment, j’ai l’impression que ce n’était qu’un cauchemar, que je me suis réveillé dans mon lit en haut tout à l’heure… »

- "Un profond soulagement...", fit-elle en soupirant, le visage fermé, n'osant pas trop révéler ce qu'elle avait ressenti. "... le sentiment d'avoir accompli quelque-chose qui semblait impossible et suicidaire... la joie de retrouver certains de mes proches..."

Suicidaire, c’était le mot. Il ne pensait pas rester en vie ce fameux soir…

" Que vas-tu faire à ta sortie de Poudlard ? As-tu encore de la famille, des amis à fréquenter, un peu d'argent ? Je veux rejoindre le Ministère. Seulement, je ne sais pas encore dans quel département ni à quel poste. Penses-tu que les mangemorts et les collaborateurs devraient être exécutés ou jugés pour leurs crimes ? Que penses-tu que nous devrions faire pour changer les choses dans le monde magique ?"

Kristian leva la tête et regarda Hermione avec un sourire après un instant d'hésitation et de réflexion. Son avis aurait pu être plus sévère à l'encontre des traitres et des mangemorts. Ils avaient causé tellement de malheurs.

- « Je veux devenir  Brigadier, peut être auror, je ne sais pas. Je veux aller au ministère ça c’est sur, mais je veux aider un maximum…  Oui, il me reste ma mère et ma sœur, mon père, Toni, est mort dans l’explosion de notre maison, il a retenu les mangemorts pour nous laisser le temps de fuir. » Dit Kristian avec fierté. « On vit dans la tente magique qu’il nous a laissé ce n’est pas si mal, et on a la place qu’il nous faut. Mais j’avoue que ma maison me manque …  Les mangemorts et  collaborateurs … Hmm... »

Kristian réfléchit un instant, le visage crispé.

- « Je dois t’avouer que j’aimerai bien qu’ils payent … Mais il y a eu bien assez de morts… Peut être les mangemorts … Les collaborateurs … En temps de guerre, certaines personnes n’ont peut être pas eu d’autres choix pour garder le droit de vivre un jour de plus dans l’espoir que tout ce termine… Je ne veux pas croire que tout le monde se soit tourné vers la collaboration par conviction… Je veux croire qu’il existe des gens qui n’ont pas eu le choix. Mais, quand je vois ce qui est devenu de ma maison, de Poudlard… Il va y avoir du travail, et surtout, ça va demander du temps pour laisser nos blessures guérir. Il va y avoir beaucoup de chose a changer et pas seulement avec des lois… Mais au final, je pense qu’on s’en sort bien, maintenant que Voldemort n’est plus…  Et toi ? Qu’est ce que tu ferais des mangemorts et collaborateurs ? »dit Kristian comme si on lui avait enlevé un poids sur le cœur.

Kristian s’était détendu, il avait arrêté de jouer avec ses pouces. Il avait passé les mains dans ses cheveux, les ramenant derrière ses oreilles. Maintenant que tout était fini, il allait peut être pouvoir les couper …
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Message par Hermione J. Granger Mer 12 Oct - 17:37

La guerre n'excusait pas la victoire, disait Voltaire, tandis que selon Robespierre, la première loi sociale était celle qui garantissait à tous le droit d'exister ; toutes les autres lui étaient subordonnées. Hermione, elle, ne trouvait plus étonnant qu'un révolutionnaire ait pu se transformer en tyran, conduire tant de gens à l'échafaud. L'Histoire magique recelait son lot de propagande, d'imprécisions. Beaucoup de faits concernaient des batailles, des soulèvements et des exactions qui n'avaient pas été commises que par un seul camp ni une seule origine. La guerre le lui avait appris. Et pourtant, elle avait convaincu Harry et Ron de ne pas utiliser les mêmes armes, au risque de se corrompre, de ressembler à ceux qu'ils avaient combattus.

La guerre était également morale. Il était difficile de songer à perdre à cause de certaines valeurs que l'ennemi tenterait d'exploiter insidieusement afin de les transformer en faiblesses. Dans des ouvrages militaires on racontait que dans le feu d'une bataille rien n'importait plus que la destruction de son ennemi. Ciceron pensait que lorsque les armes prenaient la parole, les lois devaient se taire. Et là dessus, le point de vue d'Hermione était partagé, elle qui avait, à contre coeur, du faire plier la loi pour une juste cause à plusieurs reprises et cela avait exigé une grande sagesse, quelque chose de très difficile lorsqu'une décision impliquant la vie ou la mort devait être prise dans la seconde, pratiquement sans réfléchir.

C'était eux ou nous, disait Ron. Pourtant, si la guerre semblait gagner, il restait celle de l'idéologie, de la moralité. Ce qu'allait décider le Ministère et le Gouvernement provisoire serait d'une importance capitale pour l'avenir, il enverrait un message au monde, comme le dernier acte d'une guerre qui verrait le Droit, la Justice, l'emporter... ou non. Oeil pour oeil, dent pour dent. Allait t'on encore utiliser la loi du Talion comme instrument de vengeance ou quelque chose de plus raisonné, de politique ? Hermione voyait les choses ainsi : pour elle, une justice vengeresse symbolisée par l'épée ou une baguette magique ne serait rien sans sagesse et retenue.

Kristian semblait mal à l'aise tandis qu'elle s'attendait à des tas de questions. Elle n'avait, certes, pas perdu ses parents, mais elle pleurait la disparition d'amis, de connaissances, de certains qu'elle considérait comme des membres d'une famille d'adoption. Restait à savoir si le Ministre allait céder à la pression populaire ou du Ministère, si ces années passées dans l'entourage du Premier Ministre moldu lui avait appris des choses sur eux. D'ores et déjà, on avait voulu la recruter, Hermione avait refusée. Elle ne souhaitait obtenir aucun passe droit, sauter les échelons sans expérience, sans ses ASPICS.

« Je veux devenir  Brigadier, peut être Auror, je ne sais pas. Je veux aller au ministère ça c’est sur, mais je veux aider un maximum…  Oui, il me reste ma mère et ma sœur, mon père, Toni, est mort dans l’explosion de notre maison, il a retenu les mangemorts pour nous laisser le temps de fuir. » Dit Kristian avec fierté. « On vit dans la tente magique qu’il nous a laissé ce n’est pas si mal, et on a la place qu’il nous faut. Mais j’avoue que ma maison me manque …  Les mangemorts et  collaborateurs … Hmm... »

La préfète en chef avait haussé les sourcils, avant d'afficher un sourire timide qui disparut pour laisser la place à un visage un peu fermé, désolé et pensif. Elle tenait son livre dans ses mains, posé sur ses cuisses. Brigadier ou Auror, hm ? Oui, cela semblait naturel chez ceux qui avaient souffert de la perte d'un proche ou de discriminations. Elle avait connu cet élan bien avant la guerre et pourtant, en dépit des espoirs placés en elle, la lionne s'évertuait à croire qu'elle pouvait faire davantage, être plus utile. Si l'ambition existait chez elle, il était tourné vers les autres, non vers elle même, mais elle souffrait toujours d'un complexe d'infériorité qui la rendait incertaine.

« C'est une bonne chose... Le Ministère aura besoin de gens courageux et loyaux pour protéger les citoyens. Ce que j'espère c'est qu'ils défendront réellement tout le monde. J'entends par là les gobelins, les elfes de maison, les centaures, les êtres de l'eau et toutes les créatures magiques, qu'il y aura une politique plus censée afin de gérer les nuisibles et les créatures maléfiques...» Elle avait soupiré, comme pour se donner du courage.

Kristian était t'il né moldu ? Hermione s'en fichait un peu de le choquer dans ses idées préconçues. Peut être était t'il pour la peine de mort, qu'il se fichait des elfes de maison et de ces créatures qu'il jugerait inférieures, peu évoluées. La jeune femme avait l'outrecuidance de penser que la manière dont un peuple traitait ses animaux ou les autres était le reflet de son degré de civilisation. C'était Gandhi qui avait dit cela ; un homme qui devait sans doute lui être complètement inconnu. Elle savait aussi que les racistes étaient souvent xénophobes, convaincus de leur supériorité à cause de la magie. Elle avait le sentiment que pour reconstruire, il fallait s'attaquer aux racines, aux balivernes qu'elle avait du se farcir et étudier durant des années et qu'elle avait qualifiée "d'intéressantes" plus par politesse que par réelle conviction.

« Je suis désolée pour ton père. Il a fait preuve d'un rare courage, mais il a agi comme un parent. Sois en fier. Cela ne le ramènera pas, cela ne t'apportera aucun réconfort, mais il t'a laissé un héritage : la capacité d'aimer, le sens de la justice, l'envie de vivre, le courage et le sens du sacrifice. L'honneur...» lui dit t'elle en le regardant avec compassion.

Aucun mot ni aucun geste ne serait panser la douleur de votre affliction, disait le Général Eisenhower dans les lettres envoyées aux familles lors de la seconde guerre mondiale. Harry avait tout perdu, mais il y avait gagné. Une famille, des amis comme on en voyait rarement, pour ne pas dire jamais. Ron avait perdu un frère, il y avait gagné une petite amie qui avait été à ses côtés face à ces épreuves. Imaginez ressentir cela sur des années, sans bonheur ni chaleur, avec les rats et les puces, dans l'humidité, les haillons et entourés de détraqueurs. Etais ce là une justice humaine ? Hermione n'était jamais allée à Azkaban, Dieu merci, mais elle savait que l'on ne pouvait connaître et être sensible parfois qu'en expérimentant les châtiments de l'ennemi. La société était elle aussi responsable de toutes ces dérives. Il fallait que cela change.

« Je dois t’avouer que j’aimerai bien qu’ils payent … Mais il y a eu bien assez de morts… Peut être les mangemorts … Les collaborateurs … En temps de guerre, certaines personnes n’ont peut être pas eu d’autres choix pour garder le droit de vivre un jour de plus dans l’espoir que tout ce termine… Je ne veux pas croire que tout le monde se soit tourné vers la collaboration par conviction… Je veux croire qu’il existe des gens qui n’ont pas eu le choix. Mais, quand je vois ce qui est devenu de ma maison, de Poudlard… Il va y avoir du travail, et surtout, ça va demander du temps pour laisser nos blessures guérir. Il va y avoir beaucoup de chose a changer et pas seulement avec des lois… Mais au final, je pense qu’on s’en sort bien, maintenant que Voldemort n’est plus…  Et toi ? Qu’est ce que tu ferais des mangemorts et collaborateurs ? »

Hermione était restée muette. Seuls ses yeux bougeaient lorsque ses lèvres ne se pinçaient pas. Et puis, elle relâcha ses épaules afin d'avoir l'air plus détendu. Elle semblait au moins en être venue à une conclusion qui lui semblait satisfaisante. La vengeance, oui... Et puis, demain ce serait au tour des opposants, de n'importe qui, au mépris du droit ? La justice du monde magique était archaïque, corrompue, sans âme. On décapitait des animaux, on laissait des créatures intelligentes en esclavage, on utilisait la peine de mort sans discernement, jusqu'à utiliser les détraqueurs. Elle se demandait ce qui allait se passer, quelle serait sa place, comment ces grands criminels allaient être jugés. Mais, une phrase avait retenu son attention, celle portant sur le "je n'avais pas le choix".

« Certains sont restés en poste le plus longtemps possible pour retarder l'ennemi ou l'espionner, d'autres avaient leur vie, des familles à nourrir. Tout le monde n'a pas le courage de basculer dans la résistance. Mais ceux qui ont rejoint les rafleurs, qui ont torturés, envoyés des innocents à Azkaban  ou qui en ont tués sont responsables. Ceux qui ont fixés les lignes directrices de cette politique sans âme, qui ont accompli ce coup d'état le sont aussi, mais à des degrés divers. Ce sera comme la dernière fois, comme à Nuremberg chez les moldus. Certains rejetteront la responsabilité sur leurs supérieurs voire sur leur chef suprême, ils joueront les amnésiques, minimiseront, nieront, prétendront avoir été forcés ou soumis à l'impérium... »

Cela lui rappelait une époque sombre, une horreur. On sentait à ces propos qu'ils étaient sans concession, le signe d'une contrariété. Pour elle, quiconque avait endossé une responsabilité, apposer sa signature et commis des crimes au nom de l'Etat était un traître. Elle estimait aussi que celui qui avait fermé les yeux alors qu'il aurait pu aider était coupable. Mais dans ce cas, il y aurait trop de monde à châtier et c'était à la Justice de définir ceux qui avaient pris part à la guerre et leur responsabilité. Il fallait de l'impartialité, faire la distinction entre les grands criminels, les collabos et les autres. Elle en était convaincue. Car dans ces temps troublés, la vindicte publique, son esprit de vengeance allait être pire que tout et cela l'inquiétait.

« La peine de mort existe toujours et je trouve cela barbare, alors je ne sais pas... Les mangemorts méritent la perpétuité, beaucoup vont vouloir leur mort. Quant aux autres, cela dépend de leur degré de responsabilité et de leurs actes, car il ne faut pas tous les mettre dans le même panier. Ce ne serait pas juste. Je pense qu'il va falloir décider qui juger, sur quels motifs et intégrer de nouvelles notions dans le droit. Ce sera un procès très difficile, mais si la Justice se rate, tout sera fichu. Cela conditionnera l'avenir, le futur de nos lois et la crédibilité du nouveau Ministère et je suis persuadée que le Ministre en est pleinement conscient, surtout s'il a entendu parler du procès de Nuremberg en 1945. Tout est à revoir... »

Souvenez vous de ses paroles au Ministre Scrimgeour... Avez vous envisagé une carrière à la justice ? Non, j'aimerai faire un peu de bien en ce monde... Une réponse qui n'avait pas changé. Sa présence à Poudlard s'expliquait aussi par sa crainte de faire du mal, surtout dans une période où sa colère était belle et bien présente. Elle se méfiait d'elle même, ce qui était en soi une preuve d'une grande intelligence et d'une grande sagesse...
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Message par Killian Ven 2 Déc - 21:38

« C'est une bonne chose... Le Ministère aura besoin de gens courageux et loyaux pour protéger les citoyens. Ce que j'espère c'est qu'ils défendront réellement tout le monde. J'entends par là les gobelins, les elfes de maison, les centaures, les êtres de l'eau et toutes les créatures magiques, qu'il y aura une politique plus censée afin de gérer les nuisibles et les créatures maléfiques...» Elle avait soupiré, comme pour se donner du courage.

Kristian l’avait écouté, réfléchissant à ce qu’elle avait dit. Si le monde avait besoin de lui, le monde aurait aussi besoin d’elle. Il voulait protéger les gens pour que plus personne ne devienne aussi dangereux que Lord Voldemort.

- Si le ministère à besoin de gens comme moi pour nous protéger, alors il aura besoin de gens comme toi pour lui donner une direction et empêché que les lois soit aussi discriminatoire. Les créatures magiques on besoin d’être protégé. Tu as toujours tes badges de la S.A.L.E ? Si jamais tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, dis le moi. Je serais content de t'aider. dit il avec sincérité.

Il voulait vraiment qu’elle fasse appelle à lui si elle avait besoin. Il allait travailler avec elle au ministère… et elle était une des personnes les plus proches qu’il avait, qui ait survécue (hors famille).

« Je suis désolée pour ton père. Il a fait preuve d'un rare courage, mais il a agi comme un parent. Sois en fier. Cela ne le ramènera pas, cela ne t'apportera aucun réconfort, mais il t'a laissé un héritage : la capacité d'aimer, le sens de la justice, l'envie de vivre, le courage et le sens du sacrifice. L'honneur...» lui dit t'elle en le regardant avec compassion.

Kristian sourit, ah ça oui il en était fier de son père et lui répondit :

- Je suis fier de mon père, il faisait parti de l’Ordre, il était Auror. Il a lutté pour protéger les gens. Je veux être comme lui, un homme d’honneur.

Elle lui confia :

« Je dois t’avouer que j’aimerai bien qu’ils payent … Mais il y a eu bien assez de morts… Peut être les mangemorts … Les collaborateurs … En temps de guerre, certaines personnes n’ont peut être pas eu d’autres choix pour garder le droit de vivre un jour de plus dans l’espoir que tout ce termine… Je ne veux pas croire que tout le monde se soit tourné vers la collaboration par conviction… Je veux croire qu’il existe des gens qui n’ont pas eu le choix. Mais, quand je vois ce qui est devenu de ma maison, de Poudlard… Il va y avoir du travail, et surtout, ça va demander du temps pour laisser nos blessures guérir. Il va y avoir beaucoup de chose a changer et pas seulement avec des lois… Mais au final, je pense qu’on s’en sort bien, maintenant que Voldemort n’est plus…  Et toi ? Qu’est ce que tu ferais des mangemorts et collaborateurs ? »

« Certains sont restés en poste le plus longtemps possible pour retarder l'ennemi ou l'espionner, d'autres avaient leur vie, des familles à nourrir. Tout le monde n'a pas le courage de basculer dans la résistance. Mais ceux qui ont rejoint les rafleurs, qui ont torturés, envoyés des innocents à Azkaban  ou qui en ont tués sont responsables. Ceux qui ont fixés les lignes directrices de cette politique sans âme, qui ont accompli ce coup d'état le sont aussi, mais à des degrés divers. Ce sera comme la dernière fois, comme à Nuremberg chez les moldus. Certains rejetteront la responsabilité sur leurs supérieurs voire sur leur chef suprême, ils joueront les amnésiques, minimiseront, nieront, prétendront avoir été forcés ou soumis à l'impérium... »

« La peine de mort existe toujours et je trouve cela barbare, alors je ne sais pas... Les mangemorts méritent la perpétuité, beaucoup vont vouloir leur mort. Quant aux autres, cela dépend de leur degré de responsabilité et de leurs actes, car il ne faut pas tous les mettre dans le même panier. Ce ne serait pas juste. Je pense qu'il va falloir décider qui juger, sur quels motifs et intégrer de nouvelles notions dans le droit. Ce sera un procès très difficile, mais si la Justice se rate, tout sera fichu. Cela conditionnera l'avenir, le futur de nos lois et la crédibilité du nouveau Ministère et je suis persuadée que le Ministre en est pleinement conscient, surtout s'il a entendu parler du procès de Nuremberg en 1945. Tout est à revoir... »

Kristian avait regardé le feu dans la cheminée. Le meurtre. La torture. Le chantage. Tout cela devait être punis, toute cette guerre devait marquer un changement. On devait améliorer la vie, changer la vie, construire sur les bases du nouveau monde. Tuer pour Tuer ne voulait rien dire.

- Il faut évoluer. Tué pour Tué… Se venger… Il faut un procès équitable, notre Nuremberg. Un Nuremberg Sorcier. Emprisonné les coupables.  Tu lisais quoi quand je t’ai interrompu sauvagement ? dit il avec un petit sourire.
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